Inca Dress Code est une expo typique de notre temps où on aborde la Culture avec un grand C par le biais de petites portes plus accessibles de la culture avec un petit c.  Sic transit…
Parfois cela peut donner des clés de compréhension intéressantes comme pour cette expo. Si on a mis l’accent sur le vêtement (et en particulier sur le textile en soi) ,c’est parce que pour les Incas c’était un art majeur et que cette civilisation a poussé le raffinement à des prouesses à peine imaginables. Le textile était pour les Incas plus que la production d’étoffes pour se vêtir, mais aussi symbole de pouvoir et d’identité. Qui plus est, on peut le considérer comme ‘la mère’ des autres ar

Inca Dress Code est une expo typique de notre temps où on aborde la Culture avec un grand C par le biais de petites portes plus accessibles de la culture avec un petit c.  Sic transit…

Parfois cela peut donner des clés de compréhension intéressantes comme pour cette expo. Si on a mis l’accent sur le vêtement (et en particulier sur le textile en soi) ,c’est parce que pour les Incas c’était un art majeur et que cette civilisation a poussé le raffinement à des prouesses à peine imaginables. Le textile était pour les Incas plus que la production d’étoffes pour se vêtir, mais aussi symbole de pouvoir et d’identité. Qui plus est, on peut le considérer comme ‘la mère’ des autres arts incas : l’orfèvrerie, la céramique et même l’architecture. Le musée propose donc beaucoup de textile – dont des pièces fascinantes composées de plumes- et quelques beaux objets de poterie et d’orfèvrerie. L’exposition commence par une introduction didactique assez intéressante sur les fibres, colorants et techniques de tissage et se termine par deux artisanes péruviennes à l’œuvre qui reproduisent encore les motifs de leurs ancêtres. Pour moi, cela fait un peu ‘cirque humain’, mais on n’est heureusement plus au Village Congolais de l’expo 5

Pour un public curieux et de tout âge.

Commentaire Virginie de Borchgrave       

Les expositions aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire sont toujours d’un excellent niveau. Cette dernière ne fait pas exception à la règle. Surtout quand on sait que les collections américaines du musée comptent parmi les plus riches et intéressantes d’Europe ! Si on a entendu parler de la culture andine à travers céramiques, bijoux ou momies, on sait rarement que chez ces civilisations comme les Incas, les Mochicas ou les Nazcas, les textiles étaient des biens d’une valeur sans comparaison. Remarquez ceux de ces derniers en plumes colorées ou aiguilles de cactus. Pourquoi si précieux ? A cause du temps nécessaire à leur confection. Révélateurs de l’identité de celui qui le portait – rang, fonction, pouvoir -, les textiles servaient aussi d’offrandes aux dieux, de tribut guerrier, de biens d’échanges et encore de linceuls. Si ceux du Pérou sont si bien conservés, c’est grâce au climat sec. Souvent couverts de dessins, chargés de symboles, ils représentaient l’art premier. Motifs qu’on retrouve aussi sur les murs, les céramiques, l’orfèvrerie et même les bas-reliefs et qui, au fil du temps se sont stylisés, passant du figuratif au géométrique. Toiles, tapisseries, gazes, etc. sur lesquelles on voit des d’animaux (jaguars, poissons, serpents), des plantes, des chamanes ou encore des êtres surnaturels. Fabriqués en fibres de coton et de laine en provenance de l’alpaga, du lama, du guanaco et de la vigogne, ils étaient teints principalement dans les couleurs primaires avec des plantes (fleurs, feuilles, racines) ou des chenilles pilées, fixées avec de l’urine.

 

A travers céramiques, bijoux, textiles, ponchos (mot quechua, langue de l’Empire inca, devenu universel), chaussures, vêtements, coiffes, on parcourt les différentes cultures précolombiennes du Pérou, bordé d’un côté par l’Océan Pacifique et de l’autre par la Cordillère des Andes. Ce pays où à leur arrivée, les conquistadors peu scrupuleux trouvèrent la civilisation inca dont le déclin était déjà entamé. Ils les trompèrent, les volèrent et les anéantirent ! Mais cela n’est pas le propos de l’exposition…

 

Tous ces objets sont accompagnés d’excellents petits textes explicatifs, joliment mis en scène pour nous faire vivre chronologiquement l’histoire ethnographique de ce pays, l’un des plus beaux, des plus variés et des plus riches de l’Amérique latine. Devenu malheureusement trop touristique aujourd’hui, voilà une belle manière de le découvrir et de s’y familiariser pour… le prix d’un billet d’entrée ! Certainement le meilleur ‘voyage’ à faire cet hiver.

 

Info du musée:

Les collections « Amériques » du Musée Art & Histoire sont considérées parmi les plus belles et les plus riches des musées européens. Si le public connait assez bien les différentes cultures des Andes (Pérou, Bolivie et Chili) grâce notamment à leurs céramiques, leur orfèvrerie et leurs momies, il n’a pas une image claire de la manière dont ces gens vivaient et étaient habillés. Le textile avait un statut particulier car il était considéré comme un bien extrêmement précieux : il servait non seulement à se vêtir, mais était aussi symbole de pouvoir et d’identité et pouvait servir comme offrande ou bien d’échange.

Cette exposition donnera la possibilité d’admirer la magnificence de certains textiles, la qualité de l’orfèvrerie et la beauté de la plumasserie du passé précolombien. Ce sera aussi l’occasion de découvrir la maîtrise de l’art du tissage, la sophistication de certains motifs, les couleurs très diversifiées et éclatantes encore aujourd’hui de ces fibres et plumes. En découvrant leur garde-robe (chaussures, vêtements, coiffes et bijoux), les visiteurs pourront côtoyer ces gens du passé dans leur quotidien et admirer des pièces exceptionnelles, de grande qualité, très colorées ainsi qu’une orfèvrerie impressionnante.

De plus, l’ensemble des œuvres sera présenté dans une scénographie attractive grâce à la reconstitution de morceaux d’architecture des Andes mais aussi de champ de coton et de sépultures. Il y aura également un parcours destiné aux enfants ainsi que des animations éducatives.

Environ 200 objets de nos collections, du Linden-Museum de Stuttgart, du MAS d’Anvers et de collections privées belges seront exposés autour d’une thématique encore jamais présentée. Une expo grand public qui vous en mettra plein la vue !

infos pratiques

Jusqu’au 24 mars 2019                                    

Musée d’Art et d’Histoire

Parc du Cinquantenaire 

B-1000 Bruxelles

Ouvert du mardi au vendredi de 9h30’ à 17h. Samedi & Dimanche de 10h à 18h. Fermé le lundi

Entrée : 15 EUR plein / 12 EUR réduit

www.kmkg-mrah.be

Inca Dress Code is een typische tentoonstelling van onze tijd waar we de Cultuur met een grote C benaderen via meer toegankelijke achterdeuren, cultuur met een kleine c. dus. Niet het verhaal van de Tsaar maar dat van een van zijn paardeknechten. Sic transit

Soms kan dit interessante sleutels geven voor het begrip van een civilisatie. Zo ook voor deze tentoonstelling. Indien de nadruk werd gelegd op kleding (en in het bijzonder op textiel als zodanig), dan was dat omdat het voor de Inca’s High Artwas en omdat deze beschaving de verfijning naar nauwelijks voor te stellen hoogtepunten bracht. Voor de Inca’s was textiel meer dan de productie van stoffen voor kleding, het was ook een symbool van macht en identiteit. Bovendien kan het beschouwd worden als de “moeder” van de andere kunsten: gouden voorwerpen, ceramiek en zelfs architectuur. Het museum toont uiteraard veel textiel – waaronder fascinerende stukken gemaakt met veren – en eveneens enkele mooie voorwerpen van aardewerk en goudsmidswerk. De tentoonstelling begint met een interessante didactische introductie over vezels, kleurstoffen en weeftechnieken en eindigt met twee Peruaanse ambachtsvrouwen aan het werk die nog steeds de motieven van hun voorouders reproduceren. Het is een beetje een “menselijk circus”, maar gelukkig zijn we niet meer in het Congolese dorp op Expo 58.

Voor een nieuwsgierig publiek van alle leeftijden.

Dit zegt het museum:

De Amerikaanse collecties van het Museum Kunst & Geschiedenis worden beschouwd als de mooiste en rijkste binnen Europa. De meeste mensen kennen de verschillende culturen van de Andes (Peru, Bolivië en Chili) meestal dankzij hun keramiek, smeedkunst en mummies. Over hoe deze volken leefden of gekleed gingen is bij het brede publiek vaak minder geweten. Textiel bezat een bijzondere status omdat het gezien werd als een zeer waardevol product: de Inca’s gebruikten het niet enkel om zich te kleden, maar ook als symbool van macht en identiteit, als offerande of als ruilmiddel.

De tentoonstelling geeft de bezoeker de kans om de verfijning en beheersing van de weefkunst te bewonderen, naast de kleurenpracht van textiel en pluimen, evenals schitterende sieraden in goud, zilver en schelp. Het is een uitgelezen kans om de weefkunst, de complexiteit van de motieven en de uiteenlopende en tot vandaag stralende kleuren van de stoffen en veren te ontdekken en te bewonderen. Terwijl u hun garderobe ontdekt (schoenen, kleren, hoofddeksels en juwelen) leert u ook de mensen zelf kennen in hun dagelijkse leven. Bewonder de unieke stukken van uitzonderlijke kwaliteit en met een ongeziene kleurenpracht, naast ongeziene voorbeelden van edelsmeedkunst.

Dit alles wordt gepresenteerd in een op maat gemaakt scenografie, met architectuur uit de Andes, katoenvelden en graven. Voor de kleinsten zijn er een parcours op maat en educatieve animaties voorzien.

Ongeveer 200 voorwerpen uit de eigen museumcollectie, uit het Linden Museum van Stuttgart, het MAS in Antwerpen en uit Belgische privéverzamelingen worden tentoongesteld rond een thema dat nog nooit eerder behandeld werd.

Een expositie voor het brede publiek die u niet onberoerd zal laten!

Praktisch

Kunst & Geschiedenis Museum
Jubelpark 10, 1000 Brussel
info@kmkg.be
02 741 73 31

di-vr: 9:30-17:00
za-zo: 10:00-18:00
laatste tickets 1 uur voor sluitingstijd

€ 15: volwassenen (19-64 jaar)