Barthélémy Toguo & Duncan Wylie

Texte & Photo montage Virginie de Borchgrave

Pour être honnête avec vous, j’ai été voir l’exposition seulement pour Barthélémy Toguo (Cameroun,1967) dont j’apprécie beaucoup le travail. Dommage pour Duncan Wylie (Zimbabwe,1975) car il s’agit d’une exposition en forme de dialogue entre 2 artistes africains dont les deux principales particularités sont que l’un est aussi noir que l’autre est blanc et qu’ils ne se connaissent pas…

Démonstration sur les trois étages de ce bel endroit, devenu aujourd’hui un véritable centre d’art, que l’engagement des artistes pour la planète peut passer par différents moyens d’expression.

Si le premier met en scène une grande barque chargée seulement de baluchons de voyages en toile portant l’inscription Made in Africa, symbole parlant des migrations, il dénonce injustices et violences (celles que lui-même a subies en vertu de sa couleur) et nous montre ensuite les problèmes criants de l’Afrique -de l’eau à la déforestation-, le deuxième peint de grandes toiles architecturales à partir d’images prises sur internet entre figuration et abstraction qui ne rencontrent pas ma sensibilité.

Les deux partagent le mérite de nous faire réfléchir sur la nature humaine, ici et ailleurs pour trouver des pistes de ‘sauvetage’, quel que soit le côté où l’on se trouve.

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Jusqu’au 20 octobre 2018

hangar art center gallery

18, Place du Châtelain

B-1050 Bruxelles

www.hangar.art