Een recensie schrijven over deze tentoonstelling is geen gemakkelijke taak. Bij elk idee, elke zin, moet men bij de les blijven en er van bewust zijn dat deze recensie niet over Emile Verhaeren zelf gaat, maar over de tentoonstelling die aan hem gewijd is.
Maar de persoonlijkheid van de man is zo sterk dat, hij voortdurend op de voorgrond treedt.

 

Text : John Liem

Foto’s: MSK

10heFaire une critique de cette exposition n’est point une tâche facile. A chaque idée, à chaque phrase il faut se rappeler que le sujet de la critique n’est pas Emile Verhaeren même, mais l’exposition qui lui est consacrée. Mais la personnalité du personnage est tellement forte que, constamment, il revient à l’avant-plan.

Car, poète et romancier, Emile Vehaeren est aussi un excellent critique d’art.

Beaucoup d’écrivains font et ont fait de la critique d’art, mais Verhaeren se distingue d’eux surtout par la qualité de ses écrits. Pratiquement tous les artistes présents dans cette exposition, ont eu, à l’époque, droit à des critiques.

Pour commencer : “Il y a quinze ans, l’école belge évoluait dans la splendeur d’une faune d’art où les noms de Dubois, Verwée, Artan, Boulenger, De Braekeleer désignaient ce qu’il y avait de plus éclatant et de plus vigoureux. Ces peintres nous venaient des anciens Flamands, des Rubens, des Teniers, des Jordaens.“

Ensuite il célèbre “l’idéale lumière” de Rembrandt et la joie expansive du coloriste Rubens. “On admire Rubens, mais on aime Bruegel” ; il applaudit au triomphe d’Ensor et reste sans voix devant « Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte » de Georges Seurat, qui “ sollicitait à oublier toute couleur et ne [lui] parlait que de lumière”. Quant à Théo Van Rysselberghe, il “se distingue de tous, par la souplesse de ses formes et la joie de ses tons… Il fait plus attention au jeu des lignes qu’à leur signification morale ; le caprice et la liberté de la conception le conduisent à un art plus primesautier, plus dégagé de combinaisons savantes, et il en résulte une expression de vie individuelle aiguë.

D’autre part, il distingue les artistes des peintres : Les premiers peignent “les pensées, figurées par des emblèmes ou des symboles“, les seconds se soucient principalement de l’esthétique des couleurs ou des lignes, “ en ce sens M. Leon Frederic est un artiste, mais il n’est pas un peintre. Il raconte, il ne peint point

Pour Verhaeren l’objectif ultime est ‘la sensation artistique’ que l’écrivain ressent au contact direct de l’œuvre d’art.

Je vivrai seul aussi, tout seul, avec mon art,

Et le serrant en mains, ainsi qu’un étendard,

Je me l’imprimerai si fort sur la poitrine,

Qu’au travers de ma chair il marquera mon cœur.

Car il ne reste rien que l’art sur cette terre

Pour tenter un cerveau puissant et solitaire

Et le griser de rouge et tonique liqueur.

Quand tout s’ébranle ou meurt, l’Art est là qui se plante

Verhaeren a été l’un de nos plus grands poètes francophones et sa renommée a largement dépassé les frontières ; il a pleinement rempli la véritable mission de l’artiste en donnant une voix à ce qui fait vivre la société, les rêves, les menaces, les angoisses et les préjugés.

La Flandre et la Belgique lui doivent en grande partie leur place sur la carte littéraire de l’Europe.

Une exposition qui montre des œuvres connues, mais aussi des artistes et des œuvres beaucoup moins connues et mérite pour cela 4 à 5 cœurs ; la présentation, par contre, classique et vieux-jeu, rend la visite un peu fastidieuse: de grandes salles avec les œuvres accrochées aux murs. Ne peut-on pas imaginer, par un jeu de panneaux, une présentation plus vivante, ayant plus de relief, moins monotone ?

 

Que dit le musée

 

A l’occasion du centenaire du décès d’Emile Verhaeren (1855-1916), le Musée des Beaux-Arts de Gand souhaite rendre hommage à celui qui fut l’un des principaux acteurs du paysage culturel belge vers 1900.

 

Observater Privilégié

Emile Verhaeren fut à la fois un poète et un chroniqueur de l’art de son temps. Tout au long de sa vie, il a joui d’une renommée internationale. Verhaeren suivit pas à pas les différentes étapes du développement de la modernité artistique belge, entre 1880 et 1916, défendant multiples aspects de celle-ci, tels le naturalisme et l’engagement social, l’impressionnisme et le néo-impressionnisme et le symbolisme

Verhaeren, tant dans ses textes poétiques que dans ses critiques d’art, met en mots ses émotions, ses passions et ses combats artistiques. Son regard, que ses contemporains trouvaient si acéré, nous permets de voir et de redécouvrir, d’un autre point de vue, l’art d’artistes tels, entre-autres, Léon Frédéric, Eugène Laermans et Constantin Meunier, James Ensor, Jan Toorop et Guillaume Vogels, Théo Van Rysselberghe, Henry Van de Velde et Georges Seurat, Fernand Khnopff, George Minne et Odilon Redon.

 

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Heures d’ouverture

Ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 17h30

Pendant les jours fériés, le week-end et les vacances scolaires, ouvert de 10h00 à 18u00.

Fermé le lundi, le 25 et 26 décembre et le 1er en 2e janvier

Le 24 december et le 31 décembre le musée ferme à 16h15

 

Billets d’entrées

8 euros

prix d’entrée par personne

6 euros

– Gantois(es)

– personnes âgées de 65 ans et plus

– groupes d’au moins 15 personnes *

– carte enseignant

2 euros

– jeunes de 19 à 25 ans

– groupes scolaires

GRATUIT

– les habitants de Gand chaque dimanche de 10h à 13h

 

 

Een recensie schrijven over deze tentoonstelling is geen gemakkelijke taak. Bij elk idee, elke zin, moet men bij de les blijven en er van bewust zijn dat deze recensie niet over Emile Verhaeren zelf gaat, maar over de tentoonstelling die aan hem gewijd is.

Maar de persoonlijkheid van de man is zo sterk dat, hij voortdurend op de voorgrond treedt.

Want, naast romans en gedichten, schrijft Vehaeren ook uitstekende kunstrecensies. Veel schrijvers hebben aan kunstkritiek gedaan, maar Verhaeren onderscheidt zich van hen vooral door de kwaliteit van zijn geschriften.

Bijna alle kunstenaars die in deze tentoonstelling te zien zijn, kregen indertijd een recensie. Om te beginnen: “Il y a quinze ans, l’école belge évoluait dans la splendeur d’une faune d’art où les noms de Dubois, Verwée, Artan, Boulenger, De Braekeleer désignaient ce qu’il y avait de plus éclatant et de plus vigoureux. Ces peintres nous venaient des anciens Flamands, des Rubens, des Teniers, des Jordaens“

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Vervolgens bejubbelt hij het juiste licht van Rembrandt en de uitbundige vreugde van de colorist Rubens “On admire Rubens, mais on aime Bruegel”, hij juicht bij de triomf van Ensor en blijft sprakeloos bij « Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte » van Seurat, die sollicitait à oublier toute couleur et ne [lui] parlait que de lumière”.

Voor Théo Van Rysselberghe : “(il) se distingue de tous, par la souplesse de ses formes et la joie de ses tons… Il fait plus attention au jeu des lignes qu’à leur signification morale ; le caprice et la liberté de la conception le conduisent à un art plus primesautier, plus dégagé de combinaisons savantes, et il en résulte une expression de vie individuelle aiguë. ”

Hij maakt ook een onderscheid tussen kunstenaars en schilders: de eersten schilderen “les pensées, figurées par des emblèmes ou des symboles“, de laatsten bekommeren zich vooral om de esthetiek van kleuren en lijnen, “ en ce sens M. Leon Frederic est un artiste, mais il n’est pas un peintre. Il raconte, il ne peint point.

Verhaerens uiteindelijke doel is ‘la sensation artistique’ dat de schrijver voelt in direct contact met het kunstwerk.

Je vivrai seul aussi, tout seul, avec mon art,

Et le serrant en mains, ainsi qu’un étendard,

Je me l’imprimerai si fort sur la poitrine,

Qu’au travers de ma chair il marquera mon cœur.

Car il ne reste rien que l’art sur cette terre

Pour tenter un cerveau puissant et solitaire

Et le griser de rouge et tonique liqueur.

Quand tout s’ébranle ou meurt, l’Art est là qui se plante

Verhaeren was een van onze grootste Franstalige dichters en zijn roem raakte tot ver buiten de grenzen; hij deed wat van een echte kunstenaar wordt verwacht, nl. een stem geven aan wat leeft in de samenleving: de dromen, de bedreigingen, de angsten en de vooroordelen.

Dat Vlaanderen en België een plaats hebben gekregen op de Europese kaart, is zeker ook aan hem te danken.

Een tentoonstelling waarin bekende werken, maar ook veel minder bekende kunstenaars en werken te zien zijn, verdient daarvoor 4 of 5 hartjes; de presentatie daarentegen, klassiek en oubollig, maakt het bezoek enigszins vervelend; is een levendigere presentatie niet denkbaar, met bv. kriskras opgestelde panelen die de tentoonstelling meer reliëf zouden geven?

 

Wat zegt het museum

Naar aanleiding van de honderdste verjaardag van zijn overlijden brengt het MSK een hommage aan schrijver en kunstcriticus Emile Verhaeren (1855-1916), één van de hoofdrolspelers in het Belgische culturele landschap rond de eeuwwisseling. We nodigen je uit om de kunstwereld van de 19de en 20ste eeuw te herontdekken door de ogen van de schrijver die het vanop de eerste rij meemaakte.

 

Bevoorrechte getuige

Emile Verhaeren was een dichter en kunstcriticus die tijdens zijn leven een internationale faam kende. Tussen 1880 en 1916 volgde hij nauwgezet de ontwikkeling van de Belgische avant-garde-kunst. Hij verdedigde het naturalisme en de sociale kunst, het impressionisme en het neo-impressionisme, het symbolisme. Bovenal was hij een verdediger van de moderniteit die hij in de kunst van zijn tijd terugvond.

In zijn poëzie en geschriften bundelt Verhaeren zijn gevoelens, passies en artistieke strijdpunten. Meer dan 100 jaar later laten ze ons toe het werk van nationale en internationale kunstenaars te herontdekken door de ogen van een eigenzinnig kenner.

Eigen werk en internationale topstukken

De tentoonstelling brengt de historische en artistieke context tot leven waarin het oeuvre van de dichter-criticus tot stand kwam. We vertrekken van de rijke collectie schilderijen, beeldhouwwerken en werken op papier in het MSK. Zo brengen we publiekslievelingen zoals ‘De Lezing van Emile Verhaeren’ door Théo Van Rysselberghe of ‘Kinderen aan het ochtendtoilet’ van James Ensor in dialoog met collectiestukken die de reserves weinig verlaten.

Tegelijk halen we een grote reeks kunstwerken uit internationale publieke en private verzamelingen naar Gent, met stukken van ondermeer Auguste Rodin, Paul Signac, Maximilien Luce of Odilon Redon. Ook kunstenaars als Léon Frédéric, Eugène Laermans en Constantin Meunier, Jan Toorop en Guillaume Vogels, Henry Van de Velde, Fernand Khnopff en George Minne kunnen uiteraard niet ontbreken.

In totaal brengen we niet minder dan 200 werken uit het fin de siècle op zaal.

 

Openingsuren

Open van dinsdag tot vrijdag van 09u30 tot 17u30

Tijdens het weekend, op feestdagen en tijdens de schoolvakanties open van 10u00 tot 18u00.

Gesloten op maandag en op 25, 26 december en 1, 2 januari

Op 24 december en 31 december gesloten om 16:15u

 

Toegangsprijzen

 

8 euro

individuele bezoekers

6 euro

– inwoners van Gent

– senioren 65+

– groepen van min. 15 personen

– houders van een lerarenkaart/carte prof

– Houders van een Gentse UitPas

– 9 euro combiticket MSK en S.M.A.K. voor brugrondleiding (voor groepen volwassenen vanaf 26 jaar, min 15 personen)

2 euro

– jongeren 19 tot en met 25 jaar

– groepsbezoeken vanaf 15 personen in schoolverband (ouder dan 18 jaar)

1,6 euro

– houders van een vrijetijdspas

– houders van een UitPas aan kansentarief

GRATIS

– alle inwoners van Gent op zondagen tussen 10u en 13u en gedurende de Gentse Feesten