THE POWER OF OBJECTS

 

Qu’une banque s’investisse dans l’art ne peut être qu’applaudi des deux mains.

Une collection commencée par le baron Lambert, que la BBL a pu racheter en partie à sa mort est le début de ce mécénat. Et la banque, reprise par ING, a depuis lors continué ce rôle de mécène/collectionneur et aussi d’organisateur d’exposition.

Avec l’exposition actuelle, le banquier veut mettre le design sous les feux de la rampe. Pas n’importe quel design, mais le design belge. Et, d’après le communiqué de presse, pas n’importe quel designer mais surtout en fonction du nombre de produits qu’ils ont déjà lancés sur le marché au cours de leur carrière.

 

Belle initiative, mais difficile à réaliser, car il est évident que pour des objets utilitaires de la vie de tous les jours, la priorité est d’être fonctionnel et que le fabriquant est obligé de trouver un bon rapport prix-qualité qui est économiquement défendable. La beauté, l’originalité ou tout simplement l’esthétique, passent donc au second plan et dans ces conditions, il est clair que ces objets peuvent tomber dans une banalité parfois fort décevante.

Le rôle du design devrait être de répondre à des besoins, de résoudre des problèmes, de proposer des solutions innovantes ou d’inventer de nouvelles possibilités dans le but d’améliorer la qualité de vie. Et il ne faut pas le confondre avec le stylisme, qui est une activité qui consiste uniquement à embellir un objet dans le but de séduire des consommateurs.

Je doute que le bureau « Overdose Desk »de Bram Boo réponde à ce critère, et je doute aussi que ce bureau devienne un best-seller. D’autre part il est certain que des sociétés comme Tupperware ne font appel à de bons “designers” que pour faire du stylisme et rendre leurs produits – des basics pour la maîtresse de maison – un peu plus attrayants, donc pas vraiment du design.

Et, sauf respect, je ne vois pas pourquoi les Niessing Dishes de Pieter Stockmans, ont leur place dans une exposition. Ici aussi nous avons à faire à du stylisme. Des services et de la vaisselle ont d’ailleurs été produits depuis plusieurs siècles et toutes les formes et toutes les couleurs ont déjà été essayés et employés.

Pour le reste, cette exposition dépasse à peine le niveau d’un magasin de design bien achalandé et je ne peux me défaire de l’idée que cette exposition sert d’abord à faire de la pub pour le MAD (mode and design center) et son Pop-up store.

 le communiqué d’ING

Qu’est-ce que le design ? Et qu’est-ce que le design belge ? Quand un produit devient-il une icône dont l’image reste gravée dans la mémoire collective ? Comment devient-il un best-seller ? Pourquoi toute icône n’est-elle pas un best-seller (un terme généralement utilisé pour les livres) et inversement ? Pour quelles raisons le design belge a-t-il soudainement autant de succès à l’étranger, après un siècle de désintérêt ? Ce ne sont que quelques-unes des nombreuses questions soulevées dans The Power of Object(s), une exposition axée sur le concept du “succès”. À l’initiative de Danny Venlet, lui-même designer belge de renom, MAD Brussels (Mode and Design Center) et ING Belgique ont uni leurs forces pour réaliser ce grand événement à ne pas manquer, qui débutera lors du prochain Design September Festival et promet de devenir ensuite un succès de l’automne culturel. L’exposition se tiendra à l’ING Art Center, Place Royale 6 à 1000 Bruxelles.

Le nombre de designers belges talentueux et reconnus internationalement ne cesse de croître. Toutefois, comme il fallait de toute évidence limiter le nombre d’exposants, les organisateurs ont finalement opté pour un groupe aussi représentatif que possible de 25 designers belges contemporains.

Bien que le design concerne désormais pratiquement tous les secteurs possibles et imaginables de notre vie quotidienne, le choix s’est limité au mobilier, aux équipements ménagers et au design de produits, afin que l’événement reste le plus accessible possible.

Et last but not least : les designers participants n’ont pas été sélectionnés uniquement sur base de leur nom, de leur réputation ou de leur représentativité, mais aussi – et surtout – en fonction du nombre de produits qu’ils ont déjà lancés sur le marché au cours de leur carrière. Car créer sans que le produit final n’atteigne effectivement le groupe cible, c’est passer à côté d’une opportunité.

L’essence du design (et également sa différence avec l’art) réside précisément dans la combinaison du “plus petit commun multiple” de l’idéal que le designer s’est initialement fixé et des nombreux souhaits et intérêts souvent contradictoires des personnes à qui la création est finalement destinée. C’est ce processus, du concepteur jusqu’à l’utilisateur en passant par le producteur, qui fait l’essence du design. L’exposition The Power of Object(s) a entrepris de mettre en lumière ces aspects pour la première fois.

Trois sujets par Designer

C’est la raison pour laquelle trois créations réparties en autant de catégories ont été sélectionnées pour chaque designer. La première catégorie “icônes” comprend des produits que le designer considère comme emblématiques pour son œuvre ou que l’opinion publique associe presque spontanément à son nom. Les deux autres catégories ont été baptisées “best-sellers“. L’une des deux montre le produit le mieux vendu selon le designer et l’autre catégorie dévoile le produit le plus rentable.

Constats

Premier constat : le produit le plus célèbre d’un designer n’est pas nécessairement celui qui se vend le mieux ou rapporte le plus, et inversement. L’exposition a tenté d’en comprendre les raisons. Les interviews avec les designers, reprises notamment dans un guide du visiteur et dans une vidéo, approfondissent cet aspect de la question.

Deuxième constat : le fait qu’un designer doive chaque fois tenir compte des intérêts et souhaits de nombreuses autres personnes n’entraîne pas pour autant une moins bonne qualité. Au contraire. Comme l’exposition The Power of Object(s) l’illustre amplement, une nouvelle génération de créateurs parvient à combiner magnifiquement cette multitude d’intérêts et de souhaits en objets qui dépassent ces multiples exigences tout en les réunissant. La facilité avec laquelle cette alchimie se concrétise dans leur travail explique d’ailleurs en grande partie le succès international soudain et écrasant de la nouvelle génération de designers belges.

Design en Belgique

Il est clair qu’en Belgique, pays de savoir-vivre, le marché du design est très important. Les designers y sont beaucoup plus animés par l’obsession de travailler pour ce marché que, par exemple, aux Pays-Bas avec son passé “calviniste”. A cet égard, force est de constater que de nombreux designers belges ont pris l’initiative de lancer leur propre entreprise de production. Cela explique pourquoi ils sont également beaucoup moins enclins à conceptualiser en niant les fonctionnalités des objets, sous l’égide d’un certain “refus” du monde “matériel”. Située au carrefour de deux cultures, du Nord et du Sud, la Belgique est parvenue, au fil des ans, à ériger la relativité et le compromis en essence de son existence, loin des théories et mouvements prolixes.

Plutôt qu’une affirmation ou un manifeste, lorsqu’il est vu sous son meilleur angle, un objet de design belge est tel un poème controversé : il vise simultanément à séduire et à irriter, c’est un ensemble de contradictions. Qu’un tel produit soit moins médiagénique que bien des prototypes ne se souciant pas des intérêts des autres dans leur radicalité, explique en grande partie pourquoi le design belge a été longtemps décrié et oublié malgré ses qualités. À tort, car ces jeunes Belges n’ont pas percé comme par enchantement. Une longue tradition les a précédés, une tradition qui a créé une attitude très caractéristique au fil des ans, une sorte de Belgitude. Mais il s’agit là d’une tout autre histoire, qui doit encore être écrite et que l’exposition The Power of Object(s) amorce déjà merveilleusement.

Les designers exposés
Marina Bautier – Alain Berteau – BIG GAME – Bram Boo – Jean-François D’Or – Nathalie Dewez – Anthony Duffeleer – Nedda El-Asmar – Axel Enthoven – Alain Gilles – Davy Grosemans – Vincent Jalet – Charles Kaisin – Bart Lens – Xavier Lust – Christa Reniers – stefan schöning – Diane Steverlynck – Piet Stockmans – Maarten Van Severen – Danny Venlet – Luc Vincent – Sylvain Willenz – Drik Wynants – Michael Young.

Commissaire
Danny Venlet, Designer et Directeur artistique de MAD Brussels 
Co-commissaire 

ING Patricia De Peuter, Senior Art Advisor, Head of Art Management ING Belgium

Informations pratiques 

 Ouvert tous les jours, y compris les jours fériés, de 10h00 à 18h00. Nocturne le mercredi jusqu’à 21h00.

ING Art Center
Mont des Arts,
Place Royale 6 1000 Bruxelles

gratuit?

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Dat een bank in kunst investeert, kan alleen op luid handengeklap worden onthaald.

Een verzameling, gestart door Baron Lambert, kan voor een deel gekocht worden door de toenmalige BBL. De bank, ondertussen overgenomen door ING, is sindsdien die rol van

mecenas/verzamelaar, maar ook organisator van tentoonstellingen, trouw gebleven.

Met de huidige tentoonstelling, wil de bank design in de schijnwerpers zetten. Niet zomaar om het even welk design, maar de Belgische designwereld. En, volgens het persbericht, niet zomaar een ontwerper, maar ook – en vooral – vanwege het aantal producten dat ze in de loop van hun carrière ook daadwerkelijk op de markt brachten

Prachtig initiatief, maar moeilijk te bereiken, want het is duidelijk dat voor de gebruiksvoorwerpen van het dagelijks leven, de prioriteit functionaliteit is en dat de fabrikant verplicht is om een goede prijs-kwaliteit verhouding te vinden, die economisch verdedigbaar is. Schoonheid, originaliteit of gewoon esthetiek, komen dus op de tweede plaats en onder deze omstandigheden, is het duidelijk dat deze objecten in een zeer teleurstellende banaliteit kunnen vervallen.

De rol van de design is te beantwoorden aan de noden, oplossingen te vinden voor de problemen, innoverende ideeën voorstellen of nieuwe mogelijkheden aanbieden, teneinde de levenskwaliteit te verbeteren. En het mag zeker niet verward worden met styling, dat een activiteit is die een object alleen maar moet verfraaien om de consument te behagen

Ik betwijfel dan ook of het “Overdose Desk” kantoormeubel van Bram Boo, voldoet aan dit criterium, en ik betwijfel ook of dit bureau een bestseller wordt.

Anderzijds is het zeker dat bedrijven als Tupperware slechts beroep doen op goede designers om het werk te doen van stylisten, teneinde hun producten –basics voor de huisvrouw – aantrekkelijker te maken; dus niet echt design.

En, met alle respect, ik zie niet in waarom Niessing Dishes van Pieter Stockmans, hun plaats hebben in een tentoonstelling. Ook hier hebben we te maken met styling. Serviezen en vaatwerk worden trouwens al sinds verschillende eeuwen vervaardigd, en alle kleuren en vormen zijn uitgeprobeerd en gebruikt.

Voor het overige, stijgt deze tentoonstelling nauwelijks uit boven het niveau van een degelijke designwinkel en ik kan me niet ontdoen van het idee dat deze tentoonstelling in de eerste plaats wordt gebruikt als publiciteit voor de MAD (mode and design center) en zijn Pop-up store.

ING deelt mede:

Wat is design? En wat is Belgisch design? Wanneer wordt een product een icoon waarvan het beeld in ieders hoofd blijft hangen? Hoe wordt het een bestseller (een term meestal gebruikt voor boeken)? Waarom is lang niet elk icoon een bestseller en vice-versa? Hoe komt het dat Belgisch design het plots in het buitenland zo onwaarschijnlijk goed doet, na een eeuw van desinteresse? Dat zijn slechts enkele van de vele vragen die The Power of Object(s) wil opwerpen, een tentoonstelling waarin het begrip ‘succes’ centraal staat. Op initiatief van Danny Venlet, zelf een toonaangevend Belgisch designer, bundelden het MAD Brussels (Mode and Design Center) en ING België de krachten in dit groots opgezette en niet te missen event. De start wordt gegeven tijdens het komende Design September Festival, maar het event belooft ook daarna een topper van het culturele najaar worden. De tentoonstelling vindt plaats in het ING Art Center, Koningsplein 6 in 1000 Brussel.

Het aantal getalenteerde en ook internationaal succesrijke Belgische designers is intussen nog amper bij te houden. Omdat voor de tentoonstelling toch ergens grenzen moesten getrokken worden, kozen de organisatoren uiteindelijk voor een zo representatief mogelijke groep van 25 actuele Belgische designers.
Hoewel design intussen zowat alle denkbare sectoren van ons dagelijks bestaan omspant, beperkte de keuze zich tot meubilair, huisraad en productdesign, kwestie van het verhaal zo toegankelijk mogelijk te houden.
En last but not least werden de deelnemende designers niet enkel op hun naam, faam of representativiteit geselecteerd, maar ook – en vooral – vanwege het aantal producten dat ze in de loop van hun carrière ook daadwerkelijk op de markt brachten. Want ontwerpen zonder uiteindelijk product dat effectief bij zijn doelgroep belandt, is een beetje als vóór het zingen de kerk uitgaan.
Wat de essentie van design – en meteen ook het verschil met kunst – uitmaakt, is juist de combinatie van enerzijds het ‘kleinste gemene veelvoud’ van het ideaal dat de designer aanvankelijk voor ogen heeft en anderzijds de talloze en niet zelden tegengestelde verlangens en belangen van de velen voor wie het ontwerp uiteindelijk bestemd is. Precies het proces van ontwerper over producent tot gebruiker, is wat de essentie van design uitmaakt. De tentoonstelling The Power of Object(s) wil deze aspecten voor het eerst in het licht te stellen.

Drie ontwerpen per designer

Per designer werden daarom telkens drie ontwerpen gekozen, die in evenveel categorieën worden ondergebracht. Een eerste categorie, ‘iconen’, omvat producten die door de designer als emblematisch voor zijn eigen oeuvre worden beschouwd, of door de publieke opinie het makkelijkst met de designer worden geassocieerd. De twee andere categorieën kregen de noemer ‘bestsellers’mee. De ene categorie toont het product dat volgens de designer het best verkocht, de andere het product dat het meest rendabel is.

Conclusies

Eerste conclusie: het beroemdste product van een designer is niet noodzakelijk ook het product dat het best verkoopt of best rendeert, en omgekeerd. Hoe komt dat? De tentoonstelling gaat op zoek naar het antwoord op deze vraag. De interviews met de designers, die onder meer in een handige bezoekersgids en video hun neerslag kregen, gaan hierop dieper in.

Tweede conclusie: het feit dat een ontwerper ook telkens de belangen en verlangens van talloze anderen in rekening moet brengen, heeft niet noodzakelijk een mindere kwaliteit tot gevolg. Integendeel. Zoals de tentoonstelling The Power of Object(s) overvloedig illustreert, weet ook een nieuwe generatie Belgische designers die veelheid aan belangen en verlangens wonderbaarlijk te combineren tot iets dat die veelheid aan eisen tegelijk overstijgt en in zich verenigt. Het gemak waarmee deze alchemie zich in hun werk voltrekt, mag trouwens voor een groot deel ook het plotse en overweldigende internationale succes van deze generatie Belgische designers verklaren.

Design in België

Het is een feit dat in België, een land van levensgenieters, de designmarkt veel groter is dan bijvoorbeeld in het ’Calvinistische’ Nederland, en dat designers hier veel meer gedreven worden door de obsessie om voor die markt te werken. In dit opzicht is het relevant dat veel designers er een gewoonte van gemaakt hebben hun eigen productiebedrijf op te zetten. Dit verklaart waarom ze ook veel minder geneigd zijn in louter theoretische statements te denken, waarbij ze in hun ’weigering’ van de ’materiële’ wereld ook al gauw alle functionaliteit zouden negeren. Op het kruispunt van twee culturen, noord en zuid, heeft België door de jaren heen begrippen als relativiteit en compromis tot de essentie van zijn bestaan verheven, wars van breedsprakerige theorieën en dito bewegingen.

Eerder dan een statement of manifest is een Belgisch designobject ook op zijn best als een gedicht, een poëtisch object, dat tegelijk wil verleiden en irriteren, een vat vol tegenstrijdigheden. Dat zo’n product minder mediageniek is dan menig prototype dat zich in zijn radicaliteit niet om andere belangen hoeft te bekommeren, mag voor een groot deel verklaren waarom Belgisch design ondanks zijn kwaliteiten ook lange tijd werd verguisd en vergeten. Ten onrechte, want deze jonge Belgen zijn natuurlijk niet zomaar uit het niets komen aanwaaien. Er ging een lange traditie aan vooraf, die door de jaren heen ook een heel eigen attitude, zeg maar een Belgitude heeft gecreëerd. Al is dat weer een heel ander verhaal, dat nog moet geschreven worden, maar waarvoor The Power of Object(s) een schitterende aanzet levert.

De designers die worden tentoongesteld

Marina Bautier – Alain Berteau – BIG GAME – Bram Boo – Jean-François D’Or – Nathalie Dewez – Anthony Duffeleer – Nedda El-Asmar – Axel Enthoven – Alain Gilles – Davy Grosemans – Vincent Jalet – Charles Kaisin – Bart Lens – Xavier Lust – Christa Reniers – stefan schöning – Diane Steverlynck – Piet Stockmans – Maarten Van Severen – Danny Venlet – Luc Vincent – Sylvain Willenz – Dirk Wynants – Michael Young.

Curator
Danny Venlet, Designer and Artistic Director of MAD Brussels
Co-curator ING België 
Patricia De Peuter, Senior Art Advisor, Head of Art Management ING Belgium

Praktische informatie 
alle dagen geopend, ook op feestdagen, van 10 tot 18 uur. Nocturne op woensdag tot 21 uur.
Op 24 en 31 december open van 10 uur tot 17 uur.

ING Art Center, 
Kunstberg, Koningsplein 6
1000 Brussel

? gratis