Puttend uit verschillende media zoals schilderkunst, collage, tekening of installaties, tracht Kamrooz Aram (geboren 1978 in Iran, maar momenteel in NY) de aan de kunstgeschiedenis inherente waarden te herschikken. Van de bezoeker wordt verwacht dat hij zijn mening herziet voor wat betreft de minderwaardige plaats van de decoratieve kunsten ten opzichte van de hedendaagse kunst
De kijker wordt zo uitgedaagd de zogenaamde minderwaardige positie van de decoratieve kunsten te herzien ten opzichte van moderne kunst die doorgaans geassocieerd wordt met persoonlijke expressiviteit en originaliteit.

 

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( texte John Liem)

En utilisant différents médias tels que la peinture, le collage, le dessin ou l’installation, Kamrooz Aram (né en 1978 en Iran mais acuellement à NY) vise à renégocier les valeurs hiérarchiques inhérentes à l’histoire de l’art. Le spectateur est ainsi invité à revoir la prétendue position d’infériorité des arts décoratifs par rapport à l’art moderne, qui est généralement associé à l’expressivité personnelle et l’originalité.

Voilà le genre de texte indispensable pour annoncer ou expliquer l’œuvre d’un artiste contemporain. Il est vrai que beau et esthétique sont des mots qui ont été rayés du dictionnaire et donc du vocabulaire de l’art contemporain. Aujourd’hui, l’art, créatif bien sûr, doit être intéressant et même interpellant, sinon il ne vaut même pas la peine qu’on en parle.

Alors pour expliquer les œuvres de K. Aram, on sort même  Adolf Loos (1870 – 1933)  des oubliettes. Par son livre Ornement et crime (1908), publié par Le Corbusier dans sa revue L’Esprit Nouveau, il est considéré comme un des grands précurseurs de l’architecture moderne. Ce qui, à mon avis, n’est pas nécessairement une référence, car l’architecture moderne est plus que souvent froide, rigide et ennuyeuse. Vu l’époque, il est compréhensible que A. Loos se soit quelque peu opposé au courant architectural autrichien proche de l’Art nouveau ; mais de là à cataloguer l’Art Nouveau comme décadent et considérer l’ornement comme un artifice complet, qui engendre la laideur, il y a, pour moi, un pas de trop.

Heureusement, K. Aram n’est pas un adepte inconditionnel de cet autrichien  car il est persuadé que la disposition établie dans les musées n’est jamais neutre. Selon lui, la présentation et l’architecture sont tout aussi importantes que l’objet proprement dit afin de transmettre au spectateur la signification de celui-ci. (Dommage que si peu de conservateurs, ou directeurs, pensent comme lui).

Chez Aram, les toiles jouent donc un double rôle : celui d’oeuvres d’art et celui d’arrière-plan passif pour les objets exposés. La toile, le socle et les objets ne peuvent être envisagés qu’en relation l’un avec l’autre. Les objets sont, de surcroît, dépourvus d’une étiquette du musée. Le spectateur est ainsi invité à réfléchir au-delà d’une description en termes d’authenticité, d’auteur et d’origine.

Ses œuvres et/ou ses compositions sont simples ; bien plus simples et plus belles (eh oui) que le charabia que l’on utilise pour le décrire : Un élément essentiel dans toutes les créations de Kamrooz Aram est l’intérêt profond pour l’expérience émotionnelle et spirituelle de l’art contemporain, une tendance qui est souvent rejetée par les académiciens, car elle mène à la subjectivité et à la sentimentalité.

IMG_1093Exposition intéressante qui m’a plu, mais qui m’a laissé un peu sur ma faim : 15 œuvres au total, dispersées dans trois salles, c’est un peu juste pour apprécier l’artiste à sa juste valeur.

La question qui me vient évidemment à l’esprit : n’est-ce pas plutôt une expo pour un musée des arts décoratifs ??  Le grand problème du cloisonnage.

Winter Harvest, la deuxième exposition présentée au musée est, si possible, encore moins à sa place dans un musée.

Art contemporain, ne veut, à mon avis, pas dire : n’importe quoi.  Oui, oui, depuis les « readymade », tout objet présenté ou montré par un « artiste » est une œuvre d’art…

L’expo se veut : une exposition qui rassemble quatre jeunes artistes belges et étrangers pour qui la musique, la contre-culture et les performances sont des sources d’inspiration importantes.

Les sources d’inspiration, c’est un chose, ce que l’on fait de ces sources en est une autre. Ce qu’on peut voir ici, ce sont les « sources »  à l’état pur, car de leurs sources d’inspiration, ils n’ont pas fait grand-chose !  Ils me donnent l’impression de jeunes adolescents qui se sont un peu amusés et qui s’amusent surtout quand ils voient qu’on les prend au sérieux. D’après les organisateurs : les artistes engagent le dialogue les uns avec les autres, mais aussi avec la salle d’exposition. En dépit de la diversité de leurs langages visuels, ces œuvres intuitives évoquent des associations à des notions telles que la liberté, la fuite ou l’érotisme. Winter Harvest fait avant tout appel aux sens du spectateur, en mettant l’accent sur des formes immatérielles telles que la lumière, le son et le mouvement.

Je dois m’être trompé de salle.

 

 

Que dit le musée

Ornament for Indifferent Architecture est la première exposition muséale Européenne de Kamrooz Aram (° 1978, Iran, vivant et travaillant à New York). L’œuvre variée traite souvent de la relation complexe entre la peinture moderne et l’ornement. En utilisant différents médias tels que la peinture, le collage, le dessin ou l’installation, Kamrooz Aram vise à renégocier les valeurs hiérarchiques inhérentes à l’histoire de l’art. Le spectateur est ainsi invité à revoir la prétendue position d’infériorité des arts décoratifs par rapport à l’art moderne, qui est généralement associé à l’expressivité personnelle et l’originalité.

Winter Harvest est une exposition collective qui rassemble quatre jeunes artistes, belges et étrangers, dont les principales sources d’inspiration sont la musique, la contre-culture et les performances. Au départ de leur fascination personnelle pour des phénomènes culturels définis et de codes quotidiens, les artistes engagent le dialogue les uns avec les autres, mais aussi avec l’espace d’exposition. Malgré la diversité de leur langage visuel, ces travaux intuitifs évoquent des associations avec des notions telles que la liberté, la fuite et l’érotisme. Winter Harvest met, avant tout, les sens du spectateur en éveil en accordant une attention particulière aux formes immatérielles telles que la lumière, le bruit et le mouvement. Cet espace « vibrant » sera prochainement occupé par une série de nouvelles performances réalisées par les artistes.

 

 

Infos Pratiques

 

Museum Dhondt-Dhaenens, Museumlaan 14, 9831 Deurle

Mardi-Dim (10u – 18u)ferré le lundi

€ 7,00 – entrée individuelle

€ 5,00 – groupes à partir de 10 personnes, +60
€ 2,00 – BILL/European Youth Card, EYCA (-31), groupes scolaires
Gratuit – moins de 12 ans

 

( tekst John Liem)

Puttend uit verschillende media zoals schilderkunst, collage, tekening of installaties, tracht Kamrooz Aram (geboren 1978 in Iran, maar momenteel in NY) de aan de kunstgeschiedenis inherente waarden te herschikken. Van de bezoeker wordt verwacht dat hij zijn mening herziet voor wat betreft de minderwaardige plaats van de decoratieve kunsten ten opzichte van de hedendaagse kunst.

De kijker wordt zo uitgedaagd de zogenaamde minderwaardige positie van de decoratieve kunsten te herzien ten opzichte van moderne kunst die doorgaans geassocieerd wordt met persoonlijke expressiviteit en originaliteit.

Typische tekst om het werk van een hedendaagse kunstenaar uit te leggen, maar ja, mooi en esthetisch, zijn woorden die uit het woordenboek en dus de woordenschat van de hedendaagse kunstenaars zijn geschrapt. Vandaag moet kunst creatief zijn, maar vooral interessant en zeker confronterend zijn; anders moet men er geen woorden aan vuil maken.

Dus om de werken van K. Aram uit te leggen, wordt zelfd Adolf Loos (1870-1933) uit de vergeetput gehaald. Door zijn boek Ornement et crime (1908), gepubliceerd door Le Corbusier in L’Esprit Nouveau wordt hij beschouwd als een van de grote voorlopers van de moderne architectuur. Wat naar mijn mening, niet noodzakelijkerwijs een referentie is, want moderne architectuur is meer dan eens koud, saai, stijf en strak.

De toenmalige tijdsgeest in acht genomen, is het begrijpelijk dat A. Loos zich enigszins verzette tegen de toenmalige Oostenrijkse architecturale strekkingen, die aanleunden bij het Art Nouveau; maar  om Art Nouveau daarom als decadent te gaan bestempelen en de versiering een banale kunstgreep noemen die lelijkheid genereert, is voor mij een stap te ver.

Gelukkig is K. Aram geen onvoorwaardelijke fan van de Oostenrijker want hij is wel overtuigd dat de presentatie in musea nooit neutraal is. Volgens hem zijn de presentatie en de architectuur, net als het object zelf, even belangrijk om het te begrijpen (jammer dat zo weinig conservators of directeuren denken zoals hij).

Bij Aram, hebben zijn schilderijen dus een dubbele rol: het zijn kunstwerken en terzelfdertijd dienen ze als achtergrond voor de tentoongestelde voorwerpen. Het schilderij, de sokkel en het voorwerp maken één geheel uit en zijn slechts te begrijpen door hun interrelatie. De voorwerpen krijgen ook geen museumlabel en de bezoeker wordt verplicht verder te denken dan een beschrijving in termen van authenticiteit, auteur en/of oorsprong. Zijn werken of composities zijn eenvoudig, veel eenvoudiger en mooier (jawel!) dan de wartaal die wordt gebruikt om ze te beschrijven: Essentieel in alle creaties van Kamrooz Aram is de toewijding aan de emotionele en spirituele ervaring van hedendaagse kunst, iets dat vaak door de academici wordt afgewimpeld omdat het leidt tot subjectiviteit of sentimentaliteit.

Interessante tentoonstelling die mij is meegevallen, maar waar ik wel een beetje op mijn honger ben gebleven: 15 werken in totaal, verspreid over drie kamers, toch een beetje krap om de echte waarde van de kunstenaar te kennen.

De vraag die bij mij opkomt: is dit niet eerder een tentoonstelling voor een museum voor decoratieve kunst?  Het grote probleem van het hokjesdenken!

 

IMG_1090Winter Harvest, de tweede tentoonstelling in het Museum is zo mogelijk nog minder op haar plaats in een museum.  Hedendaagse kunst, betekent niet, naar mijn mening: het maakt niet uit wat.  Ja, ja, sinds de readymades, is elk object ingediend of getoond door een “kunstenaar”, een kunstwerk… Maar: een tentoonstelling die vier jonge kunstenaars uit binnen- en buitenland samenbrengt voor wie muziek, subcultuur en performances belangrijke inspiratiebronnen vormen.

Bronnen van inspiratie is één ding, wat men doet met deze bronnen is iets heel anders.

Wat we hier zien , zijn gewoonweg de “bronnen”; en met die bronnen  hebben ze weinig of niets aangevangen. Mij geven ze de indruk van enkele jonge tieners die zich smakelijk geamuseerd hebben en die zich vooral vermaken wanneer ze zien dat wij hen au sérieux nemen. Volgens de organisatoren:  Vertrekkend vanuit hun persoonlijke fascinatie met welbepaalde culturele verschijnselen en alledaagse codes, gaan de kunstenaars zowel met elkaar in dialoog als met de tentoonstellingsruimte. Ondanks de diversiteit van hun beeldtaal, roepen deze intuïtieve werken associaties op met noties als vrijheid, vlucht en erotiek. Winter Harvest doet in de eerste plaats beroep op de zintuigen van de toeschouwer, waarbij immateriële vormen zoals licht, geluid en beweging primeren.

Ik bezocht waarschijnlijk een andere zaal.

Wat zegt het museum

Ornament for Indifferent Architecture is de eerste Europese museale tentoonstelling van Kamrooz Aram (°1978, Iran, woont en werkt in New York). Zijn diverse werk behandelt vaak de gecompliceerde relatie tussen de moderne schilderkunst en het ornament. Door het gebruik van verschillende media, waaronder verf, collage, tekening en installatie, beoogt Aram een heronderhandeling van de hiërarchische waarden inherent aan de kunstgeschiedenis. De kijker wordt zo uitgedaagd de zogenaamde minderwaardige positie van de decoratieve kunsten te herzien ten opzichte van moderne kunst die doorgaans geassocieerd wordt met persoonlijke expressiviteit en originaliteit.

Winter Harvest wordt een groepstentoonstelling waarvoor we vier jonge kunstenaars uit binnen- en buitenland samenbrengen voor wie muziek, subcultuur en performances belangrijke inspiratiebronnen vormen. Vertrekkend vanuit hun persoonlijke fascinatie met welbepaalde culturele verschijnselen en alledaagse codes, gaan de kunstenaars zowel met elkaar in dialoog als met de tentoonstellingsruimte. Ondanks de diversiteit van hun beeldtaal, roepen deze intuïtieve werken associaties op met noties als vrijheid, vlucht en erotiek. Winter Harvest doet in de eerste plaats beroep op de zintuigen van de toeschouwer, waarbij immateriële vormen zoals licht, geluid en beweging primeren. Deze ‘vibrerende’ ruimte zal aangevuld worden met een reeks nieuwe performances van de kunstenaars.

 

Praktisch

Museum Dhondt-Dhaenens, Museumlaan 14, 9831 Deurle

Open dinsdag t.e.m. zondag (10u – 18u)

Tarief (inclusief bezoekergids)
€ 7,00 – individueel
€ 5,00 – groepen vanaf 10 personen, +60
€ 2,00 – BILL/European Youth Card, EYCA (-31), schoolgroepen
€ 0,00 – jonger dan 12