Ons commentaar :

SMAK in Gent presenteert een uitzonderlijke tentoonstelling van fotograaf Thomas Ruff. Dit is een absolute must niet alleen voor elke fotograaf, maar ook voor alle liefhebbers van hedendaagse kunst.

Thomas Ruff is een beetje de Miles Davis van het medium fotografie.

Altijd op zoek naar nieuwe uitdrukkingsvormen, verkent hij de wereld van het fotografische beeld op zoek naar haar grenzen, haar mechanismen, haar rol in de samenleving.

 

Als conceptueel kunstenaar is hij meer geïnteresseerd in de taal van het medium en diens mogelijkheden dan in het produceren van ‘mooie beelden’. Als leerling van de Becher’s aan de Düsseldorfse school is emotie ook totaal afwezig in zijn werk.

Thomas Ruff werkt met series met elke keer een andere benadering van het medium . De expo vertoont er vijf: ‘Interieurs’ (het banale en alledaagse kan ook als onderwerp van fotografie),’ Sterren’ (beelden opgenomen met een telescoop) ,’ Nachten’ (denk aan de beelden van de oorlog in Irak), ‘ Negatieven ‘ (een commentaar op hoe de komst van de fotografie de klassieke kunsten op het einde van de XIXde eeuw totaal op zijn kop zette) en de spectaculaire reeks ‘Fotogrammen’ ( computerbeelden met een mooie verwijzing naar de vroege geschiedenis van de fotografie en ironisch ook een premonitoire blik op wat de wereld van beelden morgen zou kunnen worden).

In de tweede tentoonstelling met werken uit de collectie staan vooral conceptuele werken centraal, maar eveneens drie werken uit Ruff’s reeks ‘Portretten’,(close-ups van gezichten die men kan lezen als landschappen), wat het plaatje over deze boeiende kunstenaar nog vollediger maakt.

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De mededeling van SMAK

De tentoonstelling presenteert vijf fotoreeksen van de Duitse fotograaf Thomas Ruff (°1958, Zell am Harmersbach), van uit het begin van zijn artistieke carrière in de late jaren 1970 tot zijn recente werk uit 2014. Als protagonist van de befaamde Düsseldorfse Fotografieschool werd Thomas Ruff vooral bekend om zijn portretten, waarvan er zich ook enkele in de collectie van S.M.A.K. bevinden. De selectie die in het museum wordt getoond onder de titel ‘Lichten’ neemt als filosofische en wetenschappelijke rode draad het spectrum tussen natuurlijk en virtueel licht – een essentiële verschuiving binnen het medium fotografie tijdens de afgelopen dertig jaar.

S.M.A.K. brengt naast Thomas Ruffs series ‘Interieurs’ (1979-1983) , ‘Sterren’ (1989-1992) en ‘Nachten’ (1992-1996) ook zijn recente ‘Negatieven’ (2014-). Binnen zijn ‘Fotogrammen’ (2012-) – een simulatie van dat historische genre – werd een reeks gemaakt in samenwerking met het Forschungszentrum Jülich in Noordrijn-Westfalen. Doordat Ruff het vermogen van de supercomputers van dit wetenschappelijke onderzoeksinstituut tot het uiterste drijft, kunnen zijn werken ook geïnterpreteerd worden als indirecte portretten van machines.

In elk van zijn reeksen onderwerpt Ruff het medium fotografie aan een systematische analyse: sociale, politieke en esthetische aspecten van beeldproductie worden blootgelegd – en daardoor ook de geschiedenis van de moderniteit, die net werd geïnitieerd door de opkomst van de fotografie in de 19e eeuw. Als conceptueel fotograaf is Ruff dan ook niet zozeer geïnteresseerd in het fotograferen van de realiteit; zijn focus ligt meer op het portretteren van de realiteiten van de fotografie.

Om de tentoonstelling van Thomas Ruff in een bredere context te plaatsen, presenteert S.M.A.K. daarnaast ook een selectie uit de collectie. We tonen werk van onder andere Bernd & Hilla Becher, Pierre Bismuth, Roe Ethridge, Jef Geys, Rodney Graham, Joachim Koester, Louise Lawler, Zoe Leonard, Willem Oorebeek en de portretreeks van Thomas Ruff die S.M.A.K. verworf in 1989

Practisch:

S.M.A.K.

De Liemaeckereplein 2, 9000 Gent

T +32 (0)9 240 76 01

E info@smak.be

Het museum is dagelijks open van 10:00 tot 18:00, sluitingsdag is op maandag.

8 euro pp: individueel bezoektumblr_ml3ijfN2AT1qhar53o3_1280image

 

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Notre commentaire:

Le SMAK à Gand propose une exposition exceptionnelle du photographe Thomas Ruff. C’est un must absolu pour tout photographe, mais également pour tout amateur d’art contemporain.

Car Thomas Ruff est pour la photographie un peu ce qu’était Miles Davis pour le jazz.

Toujours à la recherche de nouveaux modes d’expression, il explore sans cesse l’univers du medium photographie, de ses limites, de ses mécanismes, de son rôle dans la société.

En tant qu’artiste conceptuel il est plus intéressé par le langage du medium et de ses possibilités que par la production de belles images. Élève de l’école ‘objective’ de Düsseldorf, l’émotion est par définition totalement absente dans son travail.

Son œuvre se dévoile donc en séries où il explore à chaque fois une autre façon d’aborder l’image. L’exposition à Gand nous propose cinq de ces séries : ‘Intérieurs’ (le banal et le quotidien peuvent faire l’objet de la ‘ Grande Photographie’) ,‘Étoiles’ (images de télescope), ‘Nuits’ (se remémorer les images de la guerre en Irak), ‘Négatifs’ (un commentaire sur l’influence de la venue de la photographie sur les arts à l’époque) et ‘Photogrammes’ (une série qui se ressource aux origines de la photographie et qui est paradoxalement prémonitoire de ce que le monde de l’image pourrait bien être demain).

Dans l’expo annexe qui montre la collection de photographies conceptuelles du SMAK, on retrouve trois œuvres de la série ‘portraits’ de Ruff. Ce sont des immenses close-ups de visages que l’on peut lire comme autant des paysages.

 

Le communiqué du SMAK:

Cette exposition présente cinq séries de photographies réalisées par le photographe allemand Thomas Ruff (° 1958, Zell am Harmersbach), depuis le début de sa carrière artistique à la fin des années 1970 jusqu’à ses oeuvres les plus récentes en 2014. En tant que protagoniste de la célèbre école de photographie de Düsseldorf, Thomas Ruff est devenu célèbre surtout grâce à ses portraits, dont quelques-uns font partie de la collection du S.M.A.K. La sélection présentée sous le titre ‘Lichten’ utilise comme fil rouge philosophique et scientifique le spectre entre la lumière naturelle et virtuelle – un glissement d’une importance essentielle dans le monde de la photographie au cours des trente dernières années.

Outre les séries de Thomas Ruff, intitulées ‘Intérieurs’ (1979-1983), ‘Étoiles’ (1989-1992) et ‘Nuits’ (1992-1996), le S.M.A.K. présente également ses récents ‘Négatifs’ (2014-). Dans ses ‘Photogrammes’ (2012-) – simulation de ce genre historique – une série a été réalisée en collaboration avec le Forschungszentrum Jülich en Rhénanie du Nord-Westphalie. Étant donné que Ruff pousse à l’extrême la capacité des superordinateurs de cet institut de recherche scientifique, ses oeuvres peuvent également être interprétées comme des portraits indirects de machines.

Dans chacune de ses séries, Ruff soumet le médium qu’est la photographie à une analyse systématique: les aspects sociaux, politiques et esthétiques de la production d’images sont mis à nu – de même que l’histoire de la modernité, qui a précisément été initiée par l’avènement de la photographie au 19ème siècle. En tant que photographe conceptuel, Ruff ne montre pas un intérêt très vif pour la photographie de la réalité; il préfère se concentrer sur des portraits correspondant aux réalités de la photographie.

Présentation de la Collection

Soucieux de placer l’exposition de Thomas Ruff dans un contexte plus vaste, le S.M.A.K. présente une sélection de la collection. Avec des oeuvres de Bernd & Hilla Becher, Pierre Bismuth, Roe Ethridge, Jef Geys, Rodney Graham, Douglas Huebler, Joachim Koester, Louise Lawler, Zoe Leonard, Willem Oorebeek et Thomas Ruff.

 

Information de Wikipedia :

Thomas Ruff, né le  à Zell am Harmersbach est un photographe allemand à la réputation internationale. Il vit et travaille à Düsseldorf.

Thomas Ruff a étudié la photographie de 1977 à 1985 avec Bernd et Hilla Becher à la Kunstakademie Düsseldorf. Ruff cite les noms de Walker EvansEugène AtgetKarl BlossfeldtStephen Shore etWilliam Eggleston comme ses principales influences artistiques. De 2000 à 2005 Ruff enseigne la photographie à la Kunstakademie Düsseldorf (en reprenant la chaire des Becher).

Pendant ses études à Düsseldorf, Ruff développe sa méthode de photographie en série conceptuelle. Son principal sujet d’étude, au début, fut l’intérieur des maisons et appartements allemands, avec leurs caractéristiques typiques des années 1950et 1970 (photographies de pièces d’habitation et détails de design). Il poursuivit avec des clichés du même genre, de bâtiments et de portraits de ses amis et relations. Ceux-ci sont montrés sans aucune expression de la moindre émotion, en grand format et haute résolution avec de nombreux détails mais dans le style des photos d’identité des passeports. Dans un échange avecPhilip Pocock (en) (Journal for Contemporary Art, 1993), Ruff mentionne un lien entre ces portraits et les méthode d’observation de la police en Allemagne dans les années 1970.

Les portraits de bâtiments de Ruff donnent le sentiment d’être faits en série et d’être comme “isolés”. Ils sont modifiés numériquement pour enlever les détails qui en gêneraient la lecture – une méthode de typage qui donne à l’image un caractère d’exemple (Ruff: “Ce type de bâtiment représente plus ou moins l’idéologie et de l’économie de la République fédérale d’Allemagne au cours des trente dernières années”). La méthode employée par Ruff est aussi standardisée quant à la lumière, la perspective et l’angle de vue.

Ces séries furent suivies en 1989 par des images du ciel vu de nuit, qui ne se basent pas sur des photos de Ruff. Dans les années 1992 à 1995, il produisit des clichés de nuit (paysages et bâtiments) avec un dispositif de vision de nuit qui s’apparentait volontairement à ceux utilisés par les militaires et les espions. De 1994 à 1996, Ruff produisit des clichés en stéréoscopie. Plus tard au cours des années 1990, Ruff fit des séries “d’images de journaux” : Ruff réemploya des images qu’il n’avait pas produites dans un style proche de celles de photo de ciel la nuit qu’il avait produites auparavant. Il utilisa des coupures de journaux agrandies sans leurs légendes originales.

Informations pratiques:

Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00

€ 8: visite individuelle

Chaque dimanche matin entre 10h et 13h et pendant les Fêtes de Gand, le musée est accessible gratuitement pour les Gantois.

S.M.A.K. – Citadelpark – 9000 Gand

T +32 (0)9 240 76 01

E museum.smak@gent.be