La connexion d’Everlyn avec la peinture fut immédiate. Une peinture envisagée comme un espace où il n’y a plus de distinction entre soi et l’autre, où l’amour, l’introspection personnelle et la communauté prennent le dessus.
Entre abstraction et figuration, portraits et formes géométriques, avec le dessin comme fil conducteur, l’artiste, née en 1954 à Marangu au pied du Kilimandjaro découvre en Europe un autre monde en même temps qu’un autre langage visuel, mieux une parole, avec laquelle elle tisse depuis des liens solidaires.
Une peinture forte, colorée, vivante qui fait le lien entre les histoires de l’art africain et européen.
Une œuvre poétique auquel ‘Black Bird’, le titre d’un manuscrit inédit de Nicodemus qui a donné son nom à l’exposition fait référence.
Notez qu’avant Édimbourg où elle vit et travaille aujourd’hui, l’artiste a passé presque 20 ans en Belgique (de 1989 à 2008) entre Anvers et Bruxelles.
Un travail impressionnant qui échappe à toute classification conventionnelle, même si en filigrane, les influences effleurent, nombreuses.
Jusqu’au 1er février 2026
Ma-Di 11-18
12€
Texte & Photos Virginie de Borchgrave
Wiels
www.wiels.org






